La plume de Cathy

Noël, une saison pour donner

Triste constat

Notre fils Aimé travaille dans une ONG humanitaire chrétienne (CRY). Il vient de faire un voyage au Laos et au Cambodge pour visiter les différentes associations qui œuvrent parmi les enfants à risque et que soutient son organisation. Arrivé, à l’hôtel, l’atmosphère est intenable. La prostitution même enfantine s’étale en plein jour. Je lui ai envoyé cette prière écrite il y a bien des années, avec ce triste constat : « la situation ne s’est pas beaucoup améliorée ! » Ni ici, ni ailleurs !

Prière pour les petits 

Seigneur n’entends-tu pas « le cri silencieux » de ces fœtus non « planifiés »

Que l’on égorge à longueur d’année, en face de nos maternités ?

Et les hurlements de ce bébé, abandonné le long du chemin, par sa maman

Aux seins desséchés, au ventre affamé, qui fuit l’Horreur ?

Ne vois-tu pas ces bouts de chou qui, du lever au coucher du soleil,

Fabriquent des briques, tels les esclaves de l’Egypte Antique ?

Et ces petites filles aux doigts abîmées

A force de tisser qui ne connaîtront jamais de scolarité ?

Seigneur, aie pitié de ces enfants abusés par les membres de leur maisonnée,

A qui l’on a volé leur virginité, violé leur innocence et qui n’osent parler !

De ceux-là aussi dont on n’a pas le temps de s’occuper,

Que l’on surnourrit et pourrit pour se faire pardonner…

Seigneur, je crie pour ces gamines vendues à des marchands ambulants

Qui approvisionnent les bordels de l’autre côté de la frontière.

Pour ceux qui n’ont que les gangs pour foyer et la drogue pour chaleur,

Pour ceux qui sont tentés d’en finir avec leur misère,

De prendre la porte de secours pour ne pas avoir à affronter un autre lendemain !

Dieu me répondit : - Oui j’entends, oui, je vois.

Mon cœur est humain et il hurle avec le tien…

Comment n’aurais-je pas pitié ?

Voilà ce que je te demande : « Ouvre ta bouche pour défendre ceux qui ne peuvent pas parler, pour défendre les droits de tous ceux qui sont délaissés. »*

- Mais, Seigneur, qui suis-je ? Que puis-je faire ?

Je suis si faible, si démuni, si… petit !

- Tu peux toujours donner un verre d’eau à ces petits qui ont soif… Un verre d’eau, c’nest pas grand-chose, mais il peut faire jaillir l’espoir.

Mais s’il te plaît, donne-leur de l’eau potable…

Alors je ferai de toi « mon petit » et tu boiras de mon vin, pour toujours, à ma Table.

Noël est un temps particulier où l’on s’échange des cadeaux. En tant que chrétiens, nous avons tant reçu de notre Père, quand il y a plus de 2000 ans, il a envoyé Jésus ! En cette saison, je vous invite, vous aussi, à donner. Pas seulement à vos proches mais aux plus démunis de ce monde.

Sentez battre le cœur du Père 

« Le jeûne qui me plaît… C’est partager ton pain avec ceux qui ont faim, et offrir l’hospitalité aux pauvres sans abri, c’est donner des habits à celui qu’on voit nu, ne pas te détourner de ton prochain. » (Esaïe 58 : 6, 7) JOIE garantie - pour eux mais pour vous aussi ! La Parole de fit-elle pas « Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » (Actes 20 : 35) 

*Proverbes 31 : 18