
Les chariots de feu (2): sport et ministère
Inquiétude de la soeur d'Eric Liddl
La sœur d’Eric, s’inquiétait que le sport ne l’éloigne de Dieu et du ministère. Lui a cherché à la rassurer en lui disant que Dieu l’avait créé, façonné ainsi, pour courir, et que lorsqu’il courait il ressentait le plaisir de Dieu.
Saviez-vous que nous sommes créés pour réjouir le cœur de Dieu ? « L’Eternel prend plaisir à son peuple. » (Psaumes 149 : 4) Dieu trouve notre compagnie si plaisante qu’il a planifié l’éternité pour que nous puissions vivre à ses côtés !
Comment réjouir notre Créateur ?
- En acceptons qui nous sommes, en ne cherchant pas à être ce que nous ne sommes pas.
En effet, Dieu qui nous a dessinés connaît tous les coins et les recoins de notre être, physique, psychique, émotionnel… Quand nous rejetons une partie de nous-mêmes, nous rejetons par là même, la sagesse de Dieu.
- En accomplissant ce pour quoi il nous a créés, avec les dons, les passions dont il nous a dotés : l’athlétisme, la danse, la peinture, la cuisine, la sculpture, l’écriture, le jardinage, la politique, la couture etc. Ce serait faux de croire que ce c’est seulement en exerçant le « ministère » que je lui fais plaisir. Ce n’est pas un Dieu castrateur.
- En le faisant pour Sa gloire. « Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. » (1 Corinthiens 10 : 31)
Dilemme : obéir à Dieu ou faire plaisir aux hommes
Quand Eric apprend qu’il devra courir un dimanche, sa conscience ne le lâche pas. Il décide malgré toutes les pressions extérieures de renoncer aux 100m qu’il devait courir avec Harold Abrahams, comme redoutable concurrent. A cette époque, les chrétiens presbytériens considéraient le dimanche comme sacré. C’était le sabbat et on ne devait pas travailler. Courir un dimanche, selon ses convictions, c’était commettre un péché. « Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché. » (Romains 14 : 23) Les journaux se sont emparés de l’affaire. On a pu se moquer de lui, de sa foi, le ridiculiser. Finalement, c’est Harold qui a gagné la médaille d’or.
Eric a certainement été déçu ; toutes ces années d’entrainement pour rien ! Tous ses espoirs de gagner une médaille ont été anéantis. Peut-être a-t-il posé beaucoup de questions à Dieu. Mais pour lui, Dieu passait avant le Roi – entre autre le Prince de Galles qui faisait pression sur lui.
Il est pour moi un exemple d’intégrité et de consécration à Dieu. Il a suivi ainsi l’exemple de Moïse dont il est dit : « Par la foi, Moïse, devenu adulte, a refusé d'être reconnu comme le fils de la fille du pharaon. Il a choisi de prendre part aux souffrances du peuple de Dieu plutôt que de jouir momentanément d'une vie dans le péché… il avait, en effet, les yeux fixés sur la récompense à venir. » (Hébreux 11 : 24-27)
Pouvez-vous dire comme Jeanne d’Arc « Messire Dieu premier servi » ?