La plume de Cathy

Le phare (1) : "Allons de l'autre bord!"

Perdus la nuit, dans la neige avec un nouveau né

Avec notre nouveau-né blotti dans son couffin, nous sommes partis en 2CV à la montagne. Alors que nous approchions du but, nous avons été pris de panique. Cette nuit de février était sans lune et la neige tombait à gros flocons. On ne voyait absolument pas la maison qui devait nous accueillir. A cette époque, il n’y avait ni GPS, ni téléphone portable. Notre réservoir d’essence était pratiquement à sec. Allions-nous devoir passer la nuit, dans cette froidure avec un bébé de quelques semaines seulement ? Quand tout à coup, nous avons aperçu une lumière clignoter, tel un phare. Quelqu’un nous lançait un signal. « Venez par ici ! » C’était notre ami qui nous guettait. Quel soulagement ! Ce jour-là, on a réalisé à quel point la lumière pouvait être source de vie.

Les phares ont existé depuis l’Antiquité

Celui d’Alexandrie en Egypte était considéré comme la septième Merveilles du monde. En Palestine, à l’époque biblique, les phares n'étaient que des feux de bois qu'on faisait en hauteur (sur une tour ou une colline), mais ils étaient déjà essentiels pour guider les bateaux et éviter qu'ils ne s'écrasent contre les rochers.

Jésus, lumière du monde

Peut-être Jésus pensait au phare quand il a dit cette parole de Jésus : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8 : 12)

Effectivement, Jésus nous propose de suivre la direction de sa lumière alors que nous traversons la vie telle une embarcation qui se dirige vers l’autre bord, vers l’ultime Port (le Ciel).

Posons-nous et méditons sur cette image.

1. Le phare brille pour empêcher un navire de se perdre ou de s’écraser contre les rochers. 

De même, Dieu veut nous éviter bien des déboires, des fausses pistes, des pièges, des échecs mais aussi et surtout la mort éternelle (l’enfer).

Alors comment suivre la lumière de Jésus ? En connaissant sa volonté pour nous. Et cette volonté il est désireux de nous la faire connaitre. Dans Job 33 :14, il est dit que « Dieu parle tantôt d’une façon, tantôt d’une autre. » Il est essentiel de nous mettre à son écoute.

C’est vrai que Dieu utilise toutes sortes de moyens pour communiquer avec nous : une conviction profonde dans notre cœur par le Saint Esprit, des rêves ou visions, des prophètes, l’agencement de circonstances, des signes et même parfois il arrive qu’il parle audiblement. Mais Le moyen le plus objectif, digne de confiance et sine qua non, c’est la Bible. Suivre la lumière de Jésus, c’est écouter sa Parole et la mettre en pratique. « Ta parole est comme une lampe qui guide tous mes pas, elle est une lumière éclairant mon chemin » nous dit le Psaumes 119 : 105.

Attention, Dieu ne vous parlera jamais au travers du marc de café, des cartes, de la boule de crystal, des étoiles… Toutes ces choses sont affiliées au monde des ténèbres. Rappelez-vous que Satan se déguise en « ange de lumière » (2 Corinthiens 11 : 14) pour nous induire à confusion et nous mener à la catastrophe.

2. Le phare brille fidèlement par temps calme comme lors de tempêtes

De même Dieu est là quelles que soient les saisons de votre vie. Il ne faut pas le suivre quand tout va bien seulement mais lui faire confiance même quand l’ouragan frappe votre embarcation.

Concrètement, ne paniquez le jour où tout va de travers et que Dieu semble ne rien faire. Dans ces circonstances, on peut être tenté de prendre les choses en main en croyant qu’on sait mieux que personne et qu’on peut se sauver tout seul. On se permet parfois même de désobéir ouvertement aux commandements de Dieu ! Rien d’étonnant si les conséquences s’avèrent désastreuses ! Ce fut le cas du roi Saül qui attendait Samuel avant de se lancer dans la bataille. Comme ce dernier tardait à venir et que certains de ses hommes se démobilisaient, sous la pression, il a désobéi à Dieu en offrant lui-même le sacrifice, tâche qui revenait exclusivement au prêtre. Plus tard, il fut destitué (Cf. 1 Samuel 13 : 9).

La suite, la semaine prochaine. Je vous laisse avec les paroles de ce chant : « Si la mer se déchaine, si le vent souffle fort, si ta barque t’entraine, n’aie pas peur de la mort. Il n’a pas dit que tu coulerais, il n’a pas dit que tu sombrerais, il a dit : Allons de l’autre bord ! »

https://www.youtube.com/watch?v=f-HvWKe1L2o