
la vie telle un jeu de l'oie
Témoignage d'un prêtre africain
Un prêtre africain qui nous a raconté avec émotion comment, enfant, il vivait dans la plus grande pauvreté, dormant sur le marché et mangeant dans les poubelles pour survivre. Puis Dieu a ouvert les portes et il a pu étudier jusqu’au doctorat. Aujourd’hui Dieu l’a placé à un poste de haute responsabilité. En l’écoutant, je me suis rappelé ce verset :
« N'oublie jamais tout le chemin que l'Eternel ton Dieu t'a fait parcourir pendant ces quarante ans dans le désert afin de te faire connaître la pauvreté pour t'éprouver. Il a agi ainsi pour découvrir tes véritables dispositions intérieures… Oui, il t'a fait connaître la pauvreté et la faim, et il t'a nourri avec cette manne que tu ne connaissais pas… Ainsi, en y réfléchissant, tu reconnaîtras que l'Eternel ton Dieu fait ton éducation comme un père éduque son enfant. » (Deutéronome 8 : 2-5)
Les voies de Dieu sont impénétrables
Il est vrai que parfois nous pouvons être étonnés des chemins par lesquels il nous fait passer. Comme dans le jeu de l’oie, nous aimerions arriver au but (la case 63) en évitant, tant qu’à faire, la case « labyrinthe » - où il faut faire un retour en arrière -, ou bien la case « puits » - qui met à l’épreuve notre patience dans l’attente d’une délivrance.
Itinéraire de Aimé, la case labyrinthe
Notre fils Aimé est passé récemment par la case « labyrinthe ». A peine élevé au poste de Président d’une fondation humanitaire pour laquelle le Saint Esprit lui donné une vision d’élargissement, il voit de fidèles sponsors le lâcher. Il va falloir revoir le budget à la baisse. Alors que le découragement le guette, je lui dis : « Il faut parfois reculer pour mieux sauter ». Dieu est aussi le maître des « marche-arrière ». A-t-on déjà vu une vision s’accomplir en un claquement de doigt ? Ces « retards » à nos yeux font partis de Son plan parfait. C’est seulement celui qui persévère, qui ne jette pas l’éponge et qui croit malgré ce qu’il voit sur le moment, qui entrera dans son « Canaan ». Pensez aux disciples après la mort de Jésus. Ils sont abattus et pensent que tout est perdu. Ils retournent à leur vieux métier, la pêche. Mais ce retour en arrière n’est pas la fin de l’histoire car bientôt Jésus va les propulser dans leur ministère.
Notre itinéraire aux USA : la case "puits"
Dans notre histoire personnelle, nous sommes tombés plus d’une fois dans la case « puits ». En particulier, lorsque nous sommes partis aux USA où mon mari a étudié la missiologie dans une prestigieuse université. Nous avions reçu une vision pour la France. Mais avant d’entrer dans notre « Canaan », nous avons dû « errer dans le désert » : nous avons connu la pauvreté (avec cinq jeunes enfants). Du fond de notre « puits », nous attendions la délivrance. Notre patience a été mise à rude épreuve. Ce fut un temps où Dieu nous a « éduqués » dans tous les sens du terme. Mais nous pouvons dire comme le psalmiste : « Je me suis tenu fermement à la voie que tu as tracée, et mes pieds n'ont pas chancelé… Quant à ceux que tu chéris, tu combleras leurs aspirations, leurs enfants seront bien rassasiés, et ils auront des biens à léguer à leurs descendants. » (Psaumes 17 : 5, 14) Car le Seigneur a tenu sa promesse ! Pensez à Saul - devenu Paul – qui avait reçu un appel, celui de devenir l’apôtre des nations. Après sa conversion fulgurante, Dieu va le former, « l’éduquer » pendant trois ans en Arabie (Galates 1 : 11-12). Pour lui aussi, atteindre la case 63 n’a pas été sans détours ! Il a dû patienter à l’école de Dieu.
Alors chers amis, si vous vous trouvez dans un labyrinthe ou un puits, ne vous découragez pas. Dieu vous éduque dans l’école du désert avant de vous conduire dans les verts pâturages.